C'est l'ensemble des symptomes (douleurs, craquements, blocages, dérobement) liés à la souffrance du cartilage de la rotule (chondropathie).
La rotule est un maillon du système extenseur du genou :
le quadriceps se fixe sur la rotule, elle-même attachée au tibia par le tendon rotulien.
La contraction du quadriceps tire la rotule vers le haut et en l’appliquant sur le fémur entraîne l’extension de la jambe.
Si les tendons des ischio-jambiers sont raides, ils résistent à l’extension et le quadriceps doit tirer plus fort sur la rotule ce qui augmente donc la pression sur le cartilage rotulien.
La rotule est prise en sandwich entre le quadriceps (en avant) et les ischios-jambiers (en arrière)
Lorsque le cartilage rotulien devient sensible, la contraction du quadriceps sur le genou plié provoque la douleur : le quadriceps ne peut alors fonctionner normalement et il perd de son volume ce qui agrave le déséquilibre. L’arrêt de toute activité physique entraine alors un cercle vicieux : Plus on a mal, moins on en fait et moins on en fait et plus on a mal.
La faiblesse du quadriceps entraine la prédominance des muscles fléchisseurs du genou (les ischio-jambiers) qui peuvent devenir douloureux, douleur derrière le genou.
Cette raideur des fléchisseurs augmente le travail de l’extenseur (le quadriceps) lors de la marche, lors d’une montée des escaliers.
La rotule se retrouve coincée entre les deux systèmes, extenseur et fléchisseur, ce qui augmente la pression sur le cartilage rotulien et donc les douleurs ainsi que le syndrome rotulien.
Etirement des muscles et tendons du genou en insistant sur les ischio-jambiers (muscles fléchisseurs du genou).
L’apprentissage de ces exercices est important et doivent être réalisés chaque jour.
Travailler les quadriceps en isométrique (simple contraction du muscle sans entrainer le déplacement, sans résistance) et en piscine.
Une bonne activité physique consiste à nager en faisant des battements de crawl dans l’axe.
Enfin, reprendre les activités que vous aimez, sans chercher la douleur et avec une idée essentielle :
Etre progressif dans la reprise de l’activité sportive.
Si la douleur revient, il vaut mieux arrêter et reprendre la rééducation.
Parallèlement à la rééducation, il faut casser le cercle vicieux douloureux en faisant un programme de réentrainement à l’effort.
Evitez temporairement les gestes qui font mal (pendant le geste ou les jours suivant le geste), jusqu’à la diminution de votre douleur.